De nos jours, nous pouvons observer qu' au fil du temps, les performances des sprinteurs au 100m se sont améliorées et sont devenues meilleures. En effet, nous sommes passés d'un temps de 10 s 33 en 1930 avec Percy Williams à 9 s 58 aujourd'hui avec Usain Bolt. Cette évolution des résultats est en partie dû à un perfectionnement des entrainements devenus plus difficiles et intensifs, les athlètes sont beaucoup plus encadrés par leur coach et enfin, les techniques de course se sont améliorées. Ainsi, comme nous l'avons vu en première partie, par ces entrainements, la puissance musculaire développée à chaque foulée est plus grande et la contraction musculaire réalisée grâce à la synthèse protéique permet le maintien d'une vitesse maximale pendant la course. Cependant, selon la majorité des scientifiques, les sprinteurs vont progressivement atteindre la limite maximale de vitesse que peut atteindre l'homme. L'approche de cette limite est en grande partie expliquée par le recours, malheureusement trop fréquent, au dopage. Entre désir de performance et santé, le sportif tend à choisir la performance à cause de la pression médiatique, de son entourage et de sa satisfaction personnelle dans le but de se construire un palmarès. Le dopage est utilisé car il contribue au développement de la puissance musculaire grâce aux stéroïdes anabolisants ou encore d'augmenter la capacité respiratoire grâce a l'EPO. N'oublions pas que beaucoup d'autres produits dopants peuvent influer sur la course comme les narcotiques, stimulants, amphétamines (effets psychologiques)... Cependant, leur utilisation conduit à de graves effets secondaires sur le corps humain (Trouble du rythme cardiaque, hypertension artérielle, cancers...) et peut notamment provoquer la mort subite du sportif. Le cas de l'athlète américaine Florence Griffith-Joyner, actuelle détentrice des records du monde du 100 m (10 s 49) et du 200 m (21 s 34) morte en 1998, laisse penser qu'elle serait morte après une utilisation excessive de produits dopants. Le recours au dopage est donc une tricherie punie par la loi et constitue un réel danger pour la santé du coureur. Malgré cela, La nature humaine est telle qu'il y aura toujours des fraudes. De plus, avec la fulgurante avancée scientifique, les génies génétiques peuvent aujourd'hui "manipuler" les propriétés de l'organisme. L'avenir nous réserve donc bien des surprises...